Le sport automobile est une discipline extrême qui requiert énormément d’énergie de la part de l’organisme. Tout comme pour les autres sports de compétition, il est essentiel que le pilote suive un régime alimentaire adapté, qu’il s’agisse d’avant, pendant ou après la course. Découvrez les conseils principaux à suivre pour être au top le jour J. 

Avant la course 

L’énergie dépensée lors d’une course automobile peut aller jusqu’à 1000 kilocalories par heure. En comparaison, une heure de footing requiert seulement 600 kilocalories. La course automobile est donc un sport extrême très énergivore. Ainsi, il est essentiel de préparer la course en emmagasinant d’abord un maximum d’apports énergétiques dans les jours et les heures qui précèdent la compétition.

D’abord, il est conseillé de suivre un régime alimentaire riche en glucides et en protéines dans les trois jours qui précèdent la course. Cela implique, côté glucides, de consommer des repas contenant des produits céréaliers, tels que le riz, les pâtes, les céréales et le pain complet. A cela, doivent être ajoutés des fruits et légumes, également riches en glucides, comme la banane, la patate douce, ou encore les haricots. Les produits laitiers permettent également de s’assurer un apport d’énergie de qualité sur le long terme. La consommation de deux à trois viandes maigres par jour représente enfin un bon apport en protéines.

Le jour de la compétition, le petit déjeuner est essentiel pour tenir sur la durée. Certains nutritionnistes recommandent de consommer du flocon d’avoine, associé à de la banane et du yaourt allégé. Ce dernier peut être préparé au moyen d’une yaourtière, afin de garantir toutes les qualités nutritives du yaourt, meilleur quand il est fait maison. Avec cela, la consommation d’un petit sandwich jambon-fromage permet de bien compléter ce premier repas, selon un bon équilibre en glucides et en protéines.

Pendant la course

Au moment de la course automobile, le corps du pilote est soumis à rude épreuve : en effet, la température dans l’habitacle peut atteindre jusqu’à 50 degrés, ce qui entraîne beaucoup de transpiration. En conséquence, le corps est très vite déshydraté. Il est donc essentiel de boire de l’eau en continu pendant la course. Il existe aujourd’hui, sur les véhicules les plus récents, des systèmes d’alimentation hydrique directement intégrés à l’habitacle- afin de permettre au pilote de pouvoir s’hydrater facilement en continu pendant la conduite. D’autres pilotes privilégient l’usage d’une poche à eau. 

Pendant les courtes pauses pouvant intervenir lors de la course ou entre les étapes, le pilote peut également consommer des fruits secs ainsi que des barres énergétiques, lui permettant de se reconstituer rapidement un certain stock d’énergie. Et il faut dire que cela est fortement recommandé ! En effet, comme mentionné auparavant, la dépense énergétique dans la voiture est extrême : en plus des montées en température, le corps du pilote doit faire face à de nombreuses vibrations et secousses liées aux accélérations et aux virages. Le haut du corps du pilote est ainsi très fortement mis en tension et les muscles très sollicités.

Lors du repas du midi, pouvant intervenir entre deux courses, on ne change pas les habitudes prises lors des trois jours précédant la compétition : le plat idéal consiste à associer à nouveau une viande maigre, comme du poulet grillé par exemple, avec des céréales et légumineuses riches en glucides, comme les pommes de terre et du riz.

Après la course

Une fois la compétition terminée, il est essentiel, d’une part, d’aider les muscles à récupérer suite à l’effort intense fourni. D’autre part, il ne faut pas non plus négliger la réhydratation. Certains nutritionnistes mettent également en garde contre l’acidification de l’organisme, qui se traduit par des courbatures musculaires, une importante fatigue, voire des brûlures d’estomac. Ainsi, la consommation de boissons alcalines, c’est-à-dire avec un PH supérieur à 7, permet de réduire l’acidité de l’organisme. On conseille ainsi de consommer des jus à base d’ananas, d’agrumes, ou encore de fruits rouges. 

Au niveau des repas post-compétition, il est préférable de consommer à nouveau des glucides et des protéines en grande quantité. A cela peuvent être associés des aliments contenant des lipides, qui permettent en effet de renforcer un peu plus le stockage de l’énergie. Parmi eux, on peut citer l’huile de colza, la margarine, ou encore la noix de coco.